Il y avait bien sûr d’autres choix possibles, mais choisir VMS et DEC était un choix d’excellence, du fait d'un environnement de développement de grande qualité.
3. La réponse aux besoins
Une application devait savoir tout faire ou presque pour son client, celui-ci n’ayant pas à l'époque à sa disposition tous les outillages existant actuellement sur le marché sous forme de « boites noires ». Une vision globale et cohérente du développement qui a à peu près disparu, qui a existé aussi longtemps chez Apple avec l'avénement du Mac, et qui a maintenant cédé la place à une prédominance d'assemblage et d'interconnexion de composants tiers de différentes origines sans recherche d'optimisation architecturale.
On peut aisément mesurer les avantages mais aussi les risques de cette nouvelle donne :
- les avantages : mise sur le marché beaucoup plus rapide car cycle de développement beaucoup plus court.
- les risques : augmentation des failles venant d'une complexité non totalement contrôlée.
Cette complexité necessiterait des tests beaucoup plus élaborés que les contraintes économiques ne l'acceptent aujourd'hui.
D'où la farandole des mises à jour incessantes, et le coût réel de revient qui n'est généralement pas celui annoncé au départ...
4. L’efficacité économique
Ces logiciels ont été ecrits en respectant un principe d’économie. Les moyens à disposition en calcul, mémoire et stockage étaient limités. Il fallait trouver les solutions les plus sobres possibles, ne consommer que le strict nécessaire.
Or nos immenses puissances actuelles ont mis le principe de sobriété à la trappe.
Double erreur :
a) comme les besoins croissent toujours plus vite que les ressources le principe d’économie s’impose.
b) les systèmes inutilement complexes présentent des risques de failles accrus.
En résumé : ces logiciels étaient sans doute plus chers à développer, mais durables et économes en ressources ! Tout ce que l'on prône aujourd'hui pour notre planète...